Tant qu’il a une place au soleil, le cerisier tardif (Prunus serotina) pousse dans n’importe quel sol, graveleux ou humide. Sa floraison printanière gracieuse, doucement parfumé et blanche contraste bien avec son écorce foncée et écailleuse caractéristique qui lui a inspiré le nom de cerisier noir. Cet arbre indigène haut de taille mais ayant une cime étroite peu ombrageant, d’une grande valeur pour la faune, est porté par un des plus beau bois des forêts du Québec, teinté de rose. Facilement monnayable car recherché par les ébénistes, il est aussi facile à travailler. Pouvant vivre 150 ans, il tolère mal les conditions urbaines, mais s’accommode des sels de route.
Les petite cerises du cerisier tardif, passant du vert à l’orange rosé, au rouge, puis au noir, confèrent, avec leur amertume astringente, une saveur désirable lorsque transformées en gelée ou macérées dans des alcools tels le kirsch. De qualité variable, certains arbres donneront des fruits plus sucrés, d’autres plus amers, certains plus astringents ou plus juteux que d’autres. L’automne, son feuillage prend des teintes variant du jaune au rouge.
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