Le fraisier alpin jaune (fragaria vesca sempiflorans) offre une fraise ancienne qui se distingue de toutes en concentrant ses sucres dans une petite fraise de forme allongée, écrasant tout soupçon d’acidité, avec des arômes confits par le soleil. Les effluves souffrées de la famille de l’ail exercent un pouvoir répulsif sur les maladies et insectes nuisibles du fraisier. Plantez-en une bordure qui ne vous envahira pas de stolons, en alternance avec oignon égyptiens, ciboulettes, et autres alliées alliacées.

Les baies mûrissant tranquillement, quelques-unes à la fois, la cueillette parfumera votre été au quotidien, s’étalant comme de la confiture jusqu’à la première gelée. À moins d’en avoir quelques rangs, ce ne sera pas votre fraise de transformation, puisque à moins d’en accumuler dans le congélateur ou au séchoir, elle servira davantage vos envies spontanées. Puisqu’elle échappe aux oiseaux mystifiés, pendant qu’à notre connaissance, les écureuils et les chiens ne se chamaillent que pour les fraises rouges, vous aurez le loisir de les laisser mûrir, jusqu’à ce que les graines de la fraise blanche jaunissent, indicateur de l’apogée pour la cueillette. Sa floraison constante est un baume pour les pollinisateurs indigènes. Divisez le fraisier alpin jaune aux trois ans pour optimiser sa vigueur productive. Il est adapté à la culture en pot.

Ceux que nous vous offrons sont produits par le pionnier de la fraise jaune, notre ami pour la vie, Jean-Philippe Alie de L’Ouvre-Cœur, dans la région voisine, Les Laurentides, où Paysage gourmand a encore quelques bonnes racines! Rustique, elle s’acclimate au froid alpin. Les plants sont sélectionnés pour leurs fruits, plus gros que la moyenne des fraises alpines et pour leur résistance accrue à la sécheresse.