Le framboisier noir ‘Jewel’ (rubus occidentalis), résistant à l’anthracnose, fructifie en bouquets très décoratif dont les fruits d’un calibre de compétition commerciale, mûrissent en août, un par un, passant du rouge au noir, créant une palette de nuances violacées. D’année en année, quelles que soient les nouveauté, il remporte la faveur de la plupart de nos clients et de nos employés pour une saveur intense pleine d’arômes à la fois doux et épicés. Ferme, sa texture est fondante et quelque peu croquante avec des grains bien présents sous la dent.

Le framboisier noir ne drageonne pas. Il risque moins de devenir envahissant que les autres framboisiers, à condition par contre de tailler ses tiges d’un joli bleu aux épines bien visibles, au moins deux fois par saison, à environ 75 cm à 90 cm de hauteur. Elles peuvent devenir exagérément longues. Si vous ne les taillez pas, vous devrez les palisser lourdement, mais la récolte sera plus hâtive, dès juillet, devançant toutes les autres. Sinon, elles retomberont puis prendront racine là où la tige touche le sol, laissant un méga fouillis à l’automne. Récupérez les pousses tendres que vous pourrez consommer comme des asperges, crues ou cuites, ou encore en tisane sucrée. La culture à mi-ombre semble possible, mais la production réduit alors. Même si la plante s’en sort heureusement, la récolte sera plus juteuse s’il ne subit pas de sécheresse. Prenez plaisir à cueillir des framboises mûries à point, de variétés sélectionnées pour leur saveur, plus sucrées que dans le commerce, et coupez les prix, de plus en plus élevés en raison d’un temps de cueillette coûteux en main-d’œuvre.

Disponible peut-être seulement dans certains marchés fermiers ou à l’autocueillette, voilà une couleur de framboise qu’on rencontre peu. La production commence dès la 2e année, et peut décliner au profit des maladies après 7 ou 8 ans de bonnes récoltes. Autofécond.