Le noyer cendré (Juglans cinerea) produit des noix semblables à la noix de Grenoble. Plantez-en plusieurs pour une bonne pollinisation. Après une vingtaine d’années, peut-être moins, vous profiterez de récoltes de plus en plus abondantes. La cueillette se fait au sol et les noix sont séchées dans leur brou dans un lieu bien aéré. L’amande, bien huileuse et au goût de beurre méritoire, est enfermée dans une coque robuste. Vous devrez vous équiper d’un casse-noix puissant pour en venir à bout. Certains y vont d’un coup de marteau ou se servent d’un étau.

La transplantation, dans un lieu idéalement riche, bien pourvu en humidité, drainé et abrité des vents, sera plus heureuse au printemps ou à l’automne pour limiter les chocs auxquels sont sensibles les racines à longs pivots. Il traverse les inondations de courte durée. Les arbres que nous vous proposons sont les descendants de rares arbres matures opposant une résistance supérieure au chancre. Vous pouvez contribuer à la survie de cette essence indigène menacée par ce chancre en plantant ces individus qui, on l’espère, ont hérité des gênes de combattants. Le noyer cendré, est le mieux adapté au froid de tous les noyers. Il projette une ombre peu favorable à la culture environnante, d’autant plus que ses feuilles et ses racines exsudent une substance toxique à beaucoup de plantes, sauf quelques exceptions dont voici la liste.