Le rosier sauvage à fleurs blanches (rosa rugosa alba) est testé et éprouvé comme étant le plus rustique et résistant aux maladies et insectes. Prolongée, sa floraison blanche enivrante et sucrée, de juin à octobre côtoie dès l’été les fruits qui développent un goût subtil et floral de rose. Ceux-ci s’y superposent puis perdureront comme des boules de Noël dans le temps des fêtes. Une cueillette attentionnée des pétales ne brime pas le développement des églantiers, qu’on commence à apprécier pour sa pulpe extrêmement riche en vitamine C, bien avant les festivités et qui s’offrent jusqu’au dégel, selon l’espèce, la région et les aléas.
Proches de la pommette, les fruits sont à grignoter au passage, comme des bonbons sans astringence ni amertume. Retirer les poils entourant les graines sous la chair, qui ont parfois servi de poils à gratter… Quant à son parfum de bonheur, il touche même le cœur des grincheux…
Le rosier sauvage à fleurs blanches nécessite un contrôle des drageons puisqu’ils sont aventureux et fortement épineux. Cela demande d’intervenir au moins une fois par année pour l’empêcher d’envahir. En alternant deux rosiers (l’étage du bas) avec une aubépine (l’étage du haut), on garde les cerfs en respect, de l’autre côté de la haie. Naturalisé depuis belle lurette.
Comestible : pétales, baies. Remplace : eau de fleur d’oranger, vanille, et autres parfums sucrés, pommettes (goût et pectine). Accord avec pétales : Galette de sarrasin, yogourt, volaille, pudding au riz, fromages et noix, carrés aux dates, crème brûlée, cidre, salade de fruits, pâtisseries.